L'HOMME CETTE MERVEILLEUSE MACHINE

Publié le par azl

L’Homme est un ensemble de pièces montées et articulées de façon à fonctionner en autonomie mais aussi et surtout au service l’une de l’autre.
La tête/bloc moteur est l’espace où loge le cerveau, c’est un véritable centre névralgique d’où partent les ordres et directives.

Située au sommet de la machine la tête dispose d’une vue d’ensemble.
Disposé aux avants poste le bloc moteur joue le rôle de locomotive et se trouve de ce fait le point le plus stratégique de l’édifice.

Ce positionnement certes privilégié, compte un handicap sérieux, celui de l’exposition au danger qui fragilise les deux éléments cités.

En effet, en cas d’incident/accident, ces organes sensibles et indispensables sont les plus exposés au danger, on craint souvent pour la tête où le moteur et ensuite seulement pour la « carcasse ».

Dans ce centre des opérations, la vision du court, moyen et long terme est l’élément de base, cette fonction revient bien entendu au cerveau dans un premier temps mais que peut le cerveau sans les yeux.
Les yeux sont la lumière, l’appel de phare ou le clignement des yeux, avertit, transmet ou met en garde.
Les conditions météo ou la fatigue sollicitent les essuies glace et les cils ne sont pas en reste pour jouer ^le même rôle.
La buée ou les yeux embués et voilà les larmes ou le liquide d’essuie qui nettoient.
Ouvrir grands les yeux ou se mettre en position phare et voilà le chemin éclairé.

Et notre bouche alors ; quel rôle lui attribue-t-on ?
C’est notre deuxième avertisseur, après les yeux, il appelle donc il alerte exactement comme le ferait un klaxon, mais il est surtout le conduit de l’énergie/carburant, on y reviendra…

Ok, et le nez alors, cet organe en dehors de son sens de l’odorat, il agit exactement comme le ferait le système d’aération et de filtre.

Pour les oreilles, je donne ma langue au chat, je n’ai pas trouvé de similitude.
Ceci dit je pense que l’humain n’a pas encore évolué pour trouver l’équivalent pour la voiture même si des sondes sensorielles sont à l’étude dans ce domaine, des sondes qui pourraient peut être un jour évaluer la fiabilité du moteur rien qu’avec l’analyse du spectre audio du vroum vroum moteur.

Je passerais rapidement sur le rôle de la langue, en disant qu’elle peut être assimilée à cette jauge d’huile qui permet de savoir si l’huile a besoin d’être vidangé ou pas.

Enfin on observe que ce Centre de commandement ou état major que sont la tête et le bloc moteur concentre les oranges vitaux de la machine mais qui ne peuvent faire exécuter les ordres sans les soldats pour acheminer les dits ordres.

Pour cela, les nerfs, vaisseaux, muscles/ Câblerie d‘embrayage d’accélérateur, les vraies courroies de transmission jouent un rôle majeur.
Cet enchainement pour qu’il soit fluidifié, a besoin de sang/huile, si non il est grippé chaud et il faudrait recourir à l’eau/liquide de refroidissement.

Ceci dit, le corps, ce véhicule peut rester inerte sans énergie, les protides, lipides glucides / carburant, huile et eau sont là pour alimenter la machine et la faire démarrer au quart de tour.

Hélas ; qui dit alimentation, dit déchet, évacuation voir pollution.
Ne vous en faites pas, tout a été prévu pour l’Homme, ce dernier n’a rien inventé il a persévéré certes mais a surtout copié.

En effet, le pot est là pas le pot de chambre voyons, le pot d’échappement bien que, bien que la ressemblance soit étonnante.
Une ressemblance mais pas si efficace que cela, car l’humain lui est doté d’un système de reconditionnement, « le biodégradable », « le nécessaire pour régénérer la vie (le purin) »
Chose que nous n’avons pas encore réussit à faire avec le carburant.
Les déchets humains servent dans la chaine de distribution, je voulais dire la chaine alimentaire, le carburant lui s’évapore et nuit à la couche d’ozone même si les déchets humains nuisent aussi à d’autres couches !!!


On s’égare un peu et on oublie le chainon manquant : La colonne vertébrale, cette colonne de direction.
Une colonne si fragile avec ses disques non d’embrayage mais lombaires avec leur coussinets qui s’usent et oublient leur rôle d’amortisseur provoquant cette sacrée hernie discale des fameux L4 L5.
Ces disques jouent le rôle de chambre à air, leur dégonflement entraine l’usure du disque et nous met sur la jante !!

PARTIE II

Et les membres supérieurs dont la fonction principale et de « donner et reprendre », pour eux la fonction consiste à orienter et aider cette colonne de direction à se mouvoir.

Les membres inferieurs quant à eux, remplissent à ne pas douter la fonction de roues.

Certes dans une voiture on en compte quatre mais cette question Darwinienne reste posée.
A l’origine l’Homme aussi en comptait quatre mais cela reste un sujet sur lequel je serais loin de singer le postulat de DARWIN.

Ma mère qui ne connaissait rien à Darwin et encore moins sur la notion de la mécanique disait souvent quand notre voiture était en panne que cette dernière avait mal au ventre.

Faut-il donc suivre son raisonnement et amener la voiture chez le toubib ?
Que nini, il faut faire appel au spécialiste celui qui aura un bleu de travail en guise de blouse blanche, celui qui maitrise l’art de l’intervention avant d’opérer, celui qui diagnostiquera facture douloureuse à l’appui que ce diagnostic est réservé ou vital.

Cet érudit, utilisera une clé de douze en lieu et place d’un scalpel et un tournevis en guise du bistouri.
Il aura recours à la transfusion sanguine, euh, j’allais dire à une vidange en mettant une huile pure et recoudra le tout non avec une aiguille mais en soudant à l’aide d’un chalumeau.

Ce même spécialiste interviendra pour notre confort en renforçant nos rotules par des amortisseurs neufs, autant d’amortisseurs sur les genoux, les cols de fémur et autour de toutes les articulations.

Toutes ces interventions pour éviter les occlusions intestinales pour qu’il n’y ait plus de ratés dans le moteur, pour garder un système de chauffage apte à affronter les grands froids, pour que les gicleurs ne soient obstrués assurant ainsi une sécurité active.
Pour que les suspensions ne nous laissent pas en suspend, pour que les organes de transmission nous alimentent sans risquer les artères bouchés, pour que le réservoir stocke sans fuite, pour que la batterie soit au cœur du mouvement en donnant les bonnes pulsations électriques nécessaires et enfin pour que la carrosserie reflète toute son esthétique enjolivant des calandres et des pare-chocs des plus reluisants voir proéminents .
Ainsi donc nous retrouverons toute notre puissance et montrons sur nos grands chevaux , des chevaux non fiscaux bien entendu.


 

 

 

 

 

 

 

Publié dans REFLEXIONS

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