AU NOM DE LA JEUNESSE

Publié le par azl

Au nom de la jeunesse
Aux saisons des beaux jours
Mes jeunes idées courent
Etaler leurs souvenirs
Au soleil des plaisirs
Au nom de la jeunesse
Aux printemps tourmentés
De mes tendres années
Se vautre ma sagesse
Pas encore fanée

D'un autre idéalisme
Dans un nouveau décor
Mon village  est mort
Vive le Boubekrisme
Qui en renaît plus fort
Et porte la vertu
Qu'il te plaît à porter
Car présent ou passé
Le cœur reste têtu
Mais il bat, syncopé

Au nom de la jeunesse
Au jardin de ses fleurs
Je n'ai pas de douleur
Je n'ai que ma détresse
Que l'on prend pour fureur

Au nom de la jeunesse
Je cherche à effacer
Tout un monde empesé
Par besoin de tendresse
Et par soif d'être aimé

Et ce qui me diffère
C'est qu'avec des souvenirs
Je rythme mes plaisirs
Pour faire à ma manière
Une révolution
Et raconte mes récits
Et dors ici ou là
Le monde est sous mes pas
Et je vis comme j’écrits
Et l'amour est sans loi

Au nom de la jeunesse
Au cri de "Liberté ! "
Je me laisse brûler
A la tendre caresse
Du feu de l'amitié

Au nom de la jeunesse
Je ressemble surtout
A un jeune chien fou
Qui sans village et sans cesse
Veut vivre comme un loup

En condamnant cette misère
Je deviens inquiétant
Et surtout déroutant
Par mon vocabulaire
Qu'est celui d'un enfant
Je suis fait de souffrance
Je veux garder encore
Et toujours en mon corps
La grâce de l'enfance
Jusqu'au dernier ressort

Au nom de la jeunesse
Avant que disparaisse
De ma vie l'âge d'or

Publié dans boubeker

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